Une sélection de deux articles qui concerne le développement de l’enseignement supérieur en Afrique :
- Dans son article consacré aux ramifications internationales de certains campus, Rahul Choudaha écrit que les MOOCs sont en train de renverser le modèle économique de l’enseignement supérieur. En effet, les coûts économiques des cours en lignes sont marginaux et permettent d’atteindre des étudiants qualifiés par l’auteur de « glocal » (par exemple, 5000 étudiants du Ghana sont enregistrés a HarvardX). Il y a quelques années, des études avaient montré les effets pervers de l’envoi en masse de livres dans les universités et écoles africaines (anéantissement de l’édition locale), on peut s’interroger sur l’impact qu’auront les cours en ligne sur les universités africaines. Il est temps pour elles d’établir des partenariat avec les « grandes » universités afin de valoriser leurs implantations locales à travers des projets de formation communs.
- Cinq pays africains se mobilisent pour le développement des formations dans les secteurs des sciences, de la technologie et de l’ingénierie. Lisez l’excellent article de Wachira Kigotho publié le 14 mars dans University World News. On peut aussi rappeler que le Cameroun, qui a élaboré un plan stratégique à l’horizon 2035 fait la même analyse des besoins et défini des objectifs ambitieux en terme de pourcentage d’étudiants dans les disciplines des sciences et des technologies . Les obstacles sont nombreux, y compris à l’intérieur des universités a fantastic read. Quand le contexte est favorable, elles peinent à développer des partenariats avec les entreprises. Ces dernières ne voyant généralement pas le potentiel de croissance dans les universités mais plutôt une charge pour l’état (et donc pour elles-mêmes).