Après avoir réalisé et soutenu en 1994 une thèse à l’aide d’un partenariat public-privé (thèse CIFRE), avoir travaillé sur la reconstruction des écosystèmes dégradés en région méditerranéenne et publié plusieurs papiers en écologie de la restauration (Page Google Scholar), je me suis engagé dans « l’administration » de l’enseignement supérieur. Entre 1994 et 2011 j’ai occupé les fonction de responsable de DESS, chef de département (Biologie-écologie) responsable de mention de Master (800 étudiants) et vice-président de l’université Montpellier 2 en charge de l’orientation, l’insertion professionnelle, la formation continue en alternance et à distance. J’ai participé à la création d’un IUP en Biotechnologie et j’ai créé et co-dirigé un Master d’ingénierie en écologie et en gestion de la biodiversité. Entre 2008 et 2011, j’ai dirigé le service de formation continue et le centre de formation des apprentis de l’université. Entre 2011 et 2013, au sein de l’Agence Universitaire de la Francophonie, j’ai dirigé l’Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire. Plusieurs ateliers ont été construis et réalisés sur des questions de stratégie, d’audit, de LMD dans plusieurs pays francophones du continent africain (Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, République du Congo, République démocratique du Congo, Togo).
Je suis aujourd’hui conseiller du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Gabon.
Je m’intéresse aux questions de réforme et de gouvernance des universités. Acteur de ces réformes en France au moment du passage à l’autonomie des universités, j’ai cherché à comprendre les évolutions du système en partant des observations de terrain et par la lecture d’articles et de textes sur la gouvernance universitaire.
Aujourd’hui, je fais une analyse critique de notre manière d’exporter nos réformes sur le continent africain. Je pense qu’il faut analyser les causes de nos échecs, de nos questionnements et de nos errements avant de transposer de manière abrupte des réformes théorisées au Nord mais mises en application de manière très hétérogène. Je suis convaincu que les problématiques sont largement partagées entre le Nord et le Sud, surtout depuis que l’enseignement supérieur est vu comme un outil au service de l’économie de la connaissance.